Suite aux moissons, en fin d'après midi a eu lieu le ramassage des pommes de terre.  

Charrue à déterrer les pommes de terre tirée par un attelage de 4 chevaux. 

Beaucoup de poussière. Cela est normal, car la terre est sablonneuse, Braud St Louis se trouvant dans le Blayais. C'est une région connue pour sa culture des asperges. 

Récolte des pommes de terre par le public, chacun ayant acheté un sac vide de 5 kg. Il n'avait plus qu'à se baisser et à le remplir après le passage de la charrue.  Le sac était vendu 3 € symboliques pour l'association. L'ambiance était au rendez-vous avec bonne humeur et bonne volonté.

Quatre personnes  étaient nécessaires pour diriger cet attelage.

 Sur cette photo, on peut voir  que le sol est bien sablonneux.

Les chevaux nous ont donné l'impression de peiner plus que lors de la moisson. 

 Un peu tape cul la machine !!!

Entre les deux roues de la machine, il y a une lame pour déterrer les pommes de terre et à l'arrière comme une hélice qui tourne pour les remonter en surface. 

Le public prêt pour la récolte. 

Tellement préoccupée par le ramassage de ses pommes de terre, cette brave dame n'a même pas senti qu'une sauterelle avait trouvé appui sur sa jambe.

Ces terrains agricoles n'avaient certainement pas subi de traitement particulier. Il s'agit simplement là d'agriculture naturelle, car une importante faune était présente lors du passage des machines (sauterelles, criquets, mulots...).

Prochainement, photos du matériel agricole et des chevaux.

(Le blog se repose pour le week-end).

Suite des démonstrations : après le fauchage, le battage.  Différents styles de batteuses étaient présents sur le site. Pour celle qui est en photo, pas moins de 9 personnes étaient nécessaires pour son bon fonctionnement.

Approvisionnement de la batteuse en avoine le matin, et en blé l'après midi. Les organisateurs avaient prévu quelques charrettes d'avance, ayant peur du temps. En effet, le fauchage n'aurait  pas été possible s'il avait plu auparavent.

 Les démonstrations s'enchaînant toute la journée d'un lieu à un autre, j'essayais d'être présent dès le début, de façon à éviter l'affluence du public.

Les travailleurs sont au repos, cause de courroie cassée (réparée en un temps record).

 Le tracteur est le moteur de la machine par entraînement de la courroie .

Le fournisseur de gerbes a le poste le plus physique. 

 Sur la machine, l'un délie les gerbes et l'autre fournit la machine. La cadence doit être assez régulière pour son bon fonctionnement afin d'éviter les sauts des courroies.

Et hop ! Une de plus. 

Plateaux vibreurs qui séparent les grains de la bale. 

Ici, réception des grains dans des sacs en jute. 

Sac d'avoine 

Sortie des bottes de paille .  Les 2 personnes qui se font face passent des "aiguilles" avec de la ficelle, à l'aide d'un guide, de façon à lier les bottes.

Suite demain, le ramassage des patates.

Fête de la moisson qui a lieu chaque année début août à Braud St Louis (33 Gironde) 

Cette manifestation attire un grand public qui a la nostalgie de l'ancien, et intéresse énormément les enfants .

Elle est organisée par une association de producteurs qui retravaillent à l'ancienne (vignerons, cultivateurs, maraichers) ainsi qu'éleveurs de chevaux de trait et "Percherons". (Ph : faucheuse)

Démonstration de fauchage du blé avec différentes machines.

 Ph : faucheuse-lieuse. 

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Gerbe de blé liée. 

Ramassage des gerbes avec les 3 "mousquetons" qui sont heureux comme des rois. 

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Pendant cette manifestation, démonstration de fauchage de blé, de différentes façons de battre le blé, l'avoine etc... selon des techniques d'antan, présentation de différentes races de chevaux de travail, de machines agricoles et d'anciens tracteurs.

Demain suite (Le battage).

Petite église romane près de Saint-Savinien (Le Mung 17)

Photo prise de l'habitacle de la voiture sous une pluie battante.

Le chateau de Beaulon se trouve sur la commune de SAINT DIZANT DU GUA .

Pays saintongeais en  Charente Maritime (17) 

Ce magnifique  château est une  propriété privée, il date de 1480. 

Il a été la résidence d'été des évéques de Bordeaux.

Les jardins sont à la française. 

Dans ses jardins se trouve un magnifique pigeonnier qui date de 1740. 

A l'interieur pas moins de 1500 boulins (nids) en poterie de la Chapelle des pots, autre village Saintongeais. Pour accéder aux nids il y a une échelle de bois tournante sur un axe central.

Le chateau posséde un parc de 13 ha,  jardins et sous-bois aux fontaines. 

Plus un vignoble pour la production du Cognac et du pineau des Charentes.

Les fontaines bleues. Ce sont des sources d'un bleu profond, d'une profondeur de 10 à 20 mètres, qui arriveraient du Massif Central.

Elle sont reliées les unes aux autres par 3 km de petits canaux.  

On y croise quelques canards, papillons et insectes avec différentes libelulles.

En fait,  ce bleu provient d'une micro algue qui se déposerait sur le pourtour des parois profondes de ces sources. 

Plusieurs ponts permettent une promenade agréable pour aller  de source en source.

Ce phénomène serait dû au micro climat du coin. 

L'eau sort à une temperature constante de 13°. Eté comme hiver.

De là nait un cours d'eau l'Etier de Beaulon qui rejoint l' estuaire de la Gironde. 

Chaque fontaine porte un nom : la grande fontaine, le miroir des fées, la fontaine aux fées, les fontaines sereines, les sources vives et la fontaine de la main rouge avec sa légende. 

Ce parc est d'un calme serein, feutré presque étrange.   

L'ensemble dans un sous bois d' aulnes, de frènes et d'érables, certains parfois centenaires.

Dans nos campagnes, on trouve souvent des lavoirs sous un bosquet au milieu d'un champ, l'explication que j'ai pu en avoir vient du fait qu'ils étaient construits là où il y avait une source et que cette dernière était éloignée du village. Photo prise à Juicq (17)

Au coin d'un bois, un ancien socle de croix et des timbres abreuvoirs en pierre.

Certainement pas leur place d'origine. 

Derrière ce vieux portail : un champ de blé.

 Photos prises en Charente Maritime  (17 )